Si vous ne savez pas par où commencer, interrogez votre famille, vos amis ou vos collègues. Demandez-leur de citer trois de vos qualités et trois défauts. En regroupant leurs réponses, dressez une liste d’un maximum de dix pour chaque catégorie.
Affinez ensuite ces réponses en adoptant une approche positive et objective. Souvenez-vous que vous allez parler à un recruteur et non à un psychologue. Réfléchissez à vos compétences professionnelles comme à celles pour lesquelles vous êtes apprécié(e).
Lorsqu’un recruteur pose cette question, il n’attend ni une liste de qualités ni une réponse en quelques mots. Vous devez plutôt expliquer, par des faits ou une anecdote, pourquoi vous répondez ainsi.
Afin que vous compreniez mieux, voici trois exemples de réponses à la question « Quelle est votre plus grande qualité ? »
Ma principale qualité est ma capacité à percevoir les choses dans leur ensemble, sans m’arrêter aux détails. Récemment chargée de réviser la documentation interne, j'ai trouvé comment rationaliser le processus en récupérant toutes les informations en amont.
Je suis une personne sociable. Non seulement je m’entends bien avec mes collègues mais j’aime aussi créer du lien. Chargée de liaison entre les services produits et marketing, je fais en sorte que la communication soit claire et transparente. La semaine dernière, j'ai pu dissiper un malentendu sur la répartition des tâches.
Très polyvalent, je peux assurer presque toutes les tâches du service administratif. Au cours des six derniers mois, j'ai remplacé deux collègues en congé maladie tout en continuant à gérer mon travail.
Puisque personne n’est parfait, il n’y aucun mal à reconnaître ses défauts. En avoir conscience est un premier pas, faire des efforts pour s’améliorer un plus. Évitez toutefois les poncifs, comme être maniaque ou rigoureux.
Voici trois exemples de réponses à la question « Quel est votre principal défaut ? »
Je suis nerveux lorsque je dois prendre la parole en public. La première fois, mon patron a dû lire ma présentation à ma place. Aujourd'hui, cela ne me dérange pas en réunion, avec mes collègues, et je m'entraîne pour être plus à l'aise devant un groupe.
Vous devriez voir mon bureau. Des post-its partout et des piles de dossiers… Mais je sais où sont les choses et j'ai pris l'habitude de rassembler les post-its en fin de journée pour trier les tâches. Heureusement, avec la numérisation, il y a moins de dossiers physiques et mon bureau est mieux rangé.
Par le passé, je bloquais dès que je faisais une erreur et me rabaissais. Cela m'a amené à manquer deux échéances parce que je m'inquiétais pour des détails. Avec le temps, j'ai appris à analyser mes erreurs pour ne plus recommencer. Je sais que « fait » vaut mieux que « parfait ».