Comment créer une liste d'exemples de points forts et points faibles ?
Tout d'abord, faites le point sur vous-même. Vous ne pouvez pas répondre à cette question si vous ne connaissez pas vos points forts. Réfléchissez non seulement à vos connaissances techniques ou sectorielles, mais aussi à toutes les caractéristiques qui font de vous un(e) employé(e) apprécié(e). Soyez fier(ère) de vos propres atouts. Non seulement cela vous aidera à dresser une liste plus solide, mais votre confiance en vous apparaîtra lorsque vous expliquerez vos points forts lors d'un entretien.
Répéter le processus pour les points faibles. Nous avons tous des domaines que nous nous efforçons d'améliorer, alors examinez-vous d'un œil critique. Demandez ensuite à des amis et à des collègues en qui vous avez confiance de vous donner une réponse honnête. Ce n'est pas le moment de prendre les choses personnellement. Dites aux gens que vous voulez entendre ce qu'ils ont à dire de pire. Vous pourrez alors décider de ce que vous voulez partager avec un employeur, et peut-être apprendre quelques petites choses en cours de route.
Vous avez votre liste, que faire maintenant ?
Si vous n'êtes pas sûr(e) des points forts et des points faibles sur lesquels vous devez vous concentrer, nous vous proposons ci-dessous des exemples. Commençons par les points forts.
Quels sont vos plus grands points forts ? : exemple de réponses
Vous disposez maintenant d'une liste de vos points forts. Mais votre interlocuteur ne cherche pas une réponse en un ou deux mots. Vous devriez plutôt présenter une anecdote qui étaye votre affirmation. Les meilleures réponses expliqueront pourquoi vos points forts font de vous la personne la mieux placée pour le poste. Vous trouverez ci-dessous trois exemples de réponses à la question : « Quelle est votre plus grande force ? »
1. La vision d'ensemble
Ma plus grande force est ma capacité à percevoir l’ensemble plutôt que les détails. J'ai une vision globale des choses. Dans mon poste actuel, on m'a demandé de réviser la documentation d'une application logicielle. J'ai trouvé un moyen de rationaliser le processus de révision de toute la documentation et je l'ai présenté au chef d'équipe.
2. Personne sociable
Je suis une personne sociable. J'entends par là bien plus que le fait de m'entendre avec mes collègues. Je suis fier(ère) de créer du lien. J'assure la liaison entre les services de développement de produits et de marketing. La semaine dernière encore, j'ai pu dissiper un malentendu sur un produit qui aurait pu conduire à un effort vain.
3. Polyvalence
Je me compare à un joueur d'utilité publique, car je suis très polyvalent(e). Je peux faire presque n'importe quel travail dans mon département. En fait, au cours des six derniers mois, j'ai remplacé deux collègues en congé maladie tout en continuant à gérer ma propre charge de travail.
Quel est votre plus grand point faible ? : exemple de réponses
Il n'y a pas de mal à décrire un moment où vous avez fait une erreur au travail, à condition qu'il y ait une morale à l'histoire.
Voici trois exemples de réponses à cette redoutable question : « Quel est votre plus grand point faible ? »
1. Peur de parler en public
Je suis très nerveux(se) lorsque je dois faire une présentation devant un grand groupe. La première fois que j'ai essayé, mon patron a dû intervenir et lire ma présentation parce que je ne pouvais pas parler. Aujourd'hui, cela ne me dérange pas du tout s'il ne s'agit que de mes collègues directs. Lorsqu'il s'agit d'un groupe plus important, je m'entraîne beaucoup pour être plus à l'aise, mais j'ai toujours le stress.
2. Un bureau en désordre.
Waouh ! Vous devriez voir mon bureau à domicile. Des post-its partout ! C'était pire quand je travaillais au bureau. Mes collègues menaçaient de retirer un dossier du fond de l'une des piles pour voir l'ensemble basculer ! Heureusement, de nos jours, il y a beaucoup moins de dossiers physiques et je trouve que l'organisation de mon bureau est beaucoup plus facile. J'ai pris l'habitude de rassembler tous les post-its à la fin de la journée et de m'occuper de toutes les tâches qui n'étaient pas terminées.
3. Autocritique
Dans le passé, je passais en revue chaque petite erreur ou faux pas que je faisais et je me considérais comme un looser. Cela m'a un peu bloqué, au point que j'ai manqué une ou deux échéances en m'inquiétant pour de toutes petites choses. Avec le temps, j'ai appris qu'il est bon d'examiner ses erreurs et d'essayer de s'améliorer, mais qu'il ne faut pas s'y attarder. Un mentor m'a aidé en disant : « La perfection est l'ennemie du progrès ».
